Viola d'amore solo (Colombi, Morigi, Nogueira, Petzold); Valerio Losito, Viola d'amore; 1 CD Brilliant Classics 94367; 1/12 (64'54) – Critique de Pierre Schickerath

Ne pouvant renier son caractère populaire, la viole d’amour est un instrument dont la seule écoute charrie quantité d’images mêlant les réminiscences de fêtes populaires à celles de concerts de musique savante. C’est certainement la présence des cordes sympathiques qui favorise cet imbroglio organologique et fait inévitablement penser aux sonorités fluettes et acidulées des vielles. Et pourtant, l’instrument, et encore davantage le répertoire qu’il a inspiré, méritent pleinement notre considération, tout comme ils méritent un effort d’écoute de notre part. En effet, une fois l’effet de surprise, – ce curieux mélange d’effroi et de curiosité – passé, nous nous trouvons devant un jardin exotique qui fleure bon le dépaysement musical. Les différentes œuvres présentées ici oscillent constamment entre le ton léger de la musique d’inspiration populaire et les exigences de l’écriture savante. Un mélange, somme toute, assez frais et vivifiant. PiRath

Die Viola d’Amore kommt in diesem erfrischend gespielten Programm zur Geltung, dessen Musik zwischen volkstümlicher Inspiration und fundiertem Komponieren wechselt.

The vividly played program oscillates between tunes with either popular or scholarly roots and takes the listener to an exotic garden changing us radically from our normal surroundings.

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