G. Ph. Telemann: Œuvres pour clavier, Ouverture, Concerto, Fantaisies, chorals; Olivier Baumont, clavecins & clavicorde; 1 CD LY 052; 5/12 (58'16) - Critique de Pierre Schwickerath

Compositeur prolixe, Telemann nous laissa l’un des plus grands héritages de toute l’histoire de la musique. Et pourtant, dans ce vaste corpus, ce n’est pas l’œuvre pour clavier qui tient le haut du pavé: celle-ci tend même à se marginaliser au profit des concertos, du ‘Harmonischer Gottesdienst’ ou des nombreuses Passions. Olivier Baumont visite ce genre délaissé et le révèle au grand jour. Ce sont des œuvres riches en émotions, variées, fascinantes et profondément humaines. Moins exigeantes que celles de son illustre contemporain Jean-Sébastien Bach, elles laissent pourtant une grande part au rêve et au dialogue intérieur.

Telemann s’adresse en premier lieu à l’homme pour qui il fait la musique. Il partage les émotions, les états d’âme. Chaque pièce raconte une nouvelle histoire, nous invite à le suivre dans son monde imaginaire, constitué de sensibilité, d’allégresse, de flânerie, de rêverie, de peines et de joies. Olivier Baumont cerne toutes ces expressions au plus juste et les transmet avec un très grand raffinement et un très grand respect du texte musical. PiRath

Marginal music from Telemann’s catalogue, highly emotional in Baumont’s refined playing

Selten zu hörende Werke des großen Telemann, ausdrucksstarken und technisch raffiniert gemachten Interpretationen.

  • Pizzicato

  • Archives